Enfonçons une porte ouverte : l’incertitude est entrée dans nos vies, pour les raisons (épidémiologiques) que vous connaissez. Beaucoup d’entre nous, pour la première fois, ne savaient pas encore début décembre où et avec qui ils allaient pouvoir passer les fêtes de fin d’année, par exemple.
Cette incertitude n’est pas habituelle et nous perturbe, mais est-elle néfaste pour autant ? On peut en douter dans la mesure où une autre population s’est récemment plongée volontairement dans l’incertitude : les navigateurs du Vendée Globe. Personnellement, j’estime que leur engagement est héroïque. Pour autant, en y regardant de plus près, il se pourrait que nous rivalisions avec eux…
Premièrement, les navigateurs ont souvent déjà tenté l’aventure. Au quotidien, a-t-on si souvent l’occasion de retenter les mêmes défis ? Ensuite, ils sont autonomes et libres de leurs choix sur leur bateau. Le sommes-nous autant dans nos divers projets ? Ils ont un objectif limpide et réalisable, même s’il n’est pas simple ; peut-on toujours en dire autant ? Ils bénéficient des retours d’expérience de leurs pairs qui les ont précédés, ce qui n’est pas toujours notre cas. Enfin, ils sont soumis à des aléas météorologiques ; nos aléas organisationnels, humains, techniques, même s’ils sont moins tangibles, ne sont-ils pas tout autant concrets et nombreux ?
Ils sont des aventuriers et le savent, peut-être le nions-nous en ce qui nous concerne, toutes proportions gardées et les dangers de la mer en moins. Mais alors, quand on ne sait pas de quoi le futur sera fait dans un des aspects de notre vie, comment tirer au mieux parti de la situation et ne pas la subir ? Comment en sortir même grandis ?
Voici quelques principes que je vous conseille de garder en tête, issus de mon expérience personnelle :
Ces conseils pourront vous servir pour gérer une épidémie, une course au large… ou toute situation empreinte d’incertitude.
Et vous, quelles solutions avez-vous trouvées ? Discutons-en.